
Nos Partenaires
Nos Dernières Actualités
Pour un redressement durable de la Sécurité sociale5 juillet 2025Le rapport « Pour un redressement durable de la Sécurité sociale » dresse un diagnostic clair des défis auxquels notre système de Sécurité sociale est confronté. A noter qu’il a été élaboré par les membres du HCFiPS, du HCFEA et du HCAAM dans un délai particulièrement contraint.
L’UNSA salue la qualité de l’analyse et l’approche globale : les réponses aux enjeux sociaux et financiers ne sauraient se résumer à de simples mesures d’économies. Ce constat appelle des mesures structurelles, anticipatrices et ambitieuses pour préserver et renforcer notre modèle solidaire.
L’urgence de nouvelles recettes
Le rapport nous confronte à une réalité incontournable : la croissance des dépenses sociales, due à des facteurs structurels comme le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies chroniques, impose de repenser le financement de la Sécurité sociale. Si le déficit – évalué à 22 milliards d’euros en 2025 – reste très modéré en regard de celui de l’État, il reflète un déséquilibre structurel. L’analyse plaide pour une gestion pluriannuelle et concertée des recettes et des dépenses.
L’UNSA s’engage résolument pour :
• Diversifier et renforcer les recettes. Nous soutenons une fiscalité patrimoniale plus progressive, notamment sur les droits de succession, le renforcement de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) sur les revenus du capital et l’instauration de taxes ciblées afin d’instaurer une justice fiscale réelle.
• Refonder les exonérations de cotisations. Chaque allègement doit être assorti d’un engagement précis en matière sociale, environnementale et d’amélioration des conditions de travail, afin que ces mesures deviennent de véritables leviers d’amélioration.
• Refuser la TVA sociale. Cette option pénaliserait les ménages modestes et freinerait la consommation. Selon l’OFCE et la DG Trésor, son impact pourrait même être négatif pour l’emploi et la croissance. Contrairement aux cotisations sociales ou à la CSG, la TVA n’est pas fléchée vers la Sécurité sociale. Ses recettes relèvent du budget de l’État, sans garantie d’affectation durable. En renforçant son poids, on affaiblirait le paritarisme et la gouvernance du système solidaire. L’UNSA s’oppose fermement à une telle évolution.
Réorganiser le système de soins et la prévention
Au-delà des ajustements budgétaires, il est urgent de repenser l’organisation de nos soins. Développer le Service d’Accès aux Soins (SAS), renforcer la coordination entre les acteurs de la santé et accélérer la transformation numérique constituent autant de pistes indispensables pour désengorger l’hôpital et garantir un accès équitable aux soins sur l’ensemble du territoire. Parallèlement, une approche proactive en matière de prévention prépare dès aujourd’hui la santé de demain.
Des politiques familiales et d’autonomie à la hauteur des enjeux
Le rapport souligne également l’importance des politiques familiales et d’un soutien renforcé aux personnes vieillissantes. Pour l’UNSA, ces domaines nécessitent une attention particulière, avec la mise en œuvre de congés parentaux attractifs, une amélioration de la qualité d’accueil des jeunes enfants, une valorisation des professionnels de ces secteurs et de nouveaux droits pour les aidants. Ces mesures, loin d’être superflues, représentent les fondations d’une société juste et solidaire.
Pour un pilotage renouvelé de la Sécurité sociale
Pour accompagner ces transformations, une refonte du pilotage s’impose. L’UNSA propose :
• Une concertation tripartite : réunir l’État et les partenaires sociaux pour définir des objectifs stratégiques à court, moyen et longs termes.
• Un cadre d’évaluation transparent : définir des critères permettant d’anticiper les évolutions à court et moyen termes pour piloter plus efficacement les politiques sociales.
L’UNSA appelle à dépasser la logique des ajustements pour adopter, sur le moyen et le long termes une vision fondée sur la justice sociale, la transparence budgétaire et l’innovation. C’est par le renforcement du pacte social que nous réussirons ensemble à relever les défis qui se posent à la Sécurité Sociale.
Crédit image : freepik [...]
Lire la suite…
Le 1er mai menacé : non à la casse d’un droit historique3 juillet 2025Une proposition de loi examinée au Sénat vise à autoriser le travail dans certains secteurs le 1er mai, seul jour férié obligatoirement chômé et payé en France.
Portée par la majorité sénatoriale et soutenue par le gouvernement via une procédure accélérée, cette attaque remet en cause un acquis social majeur et une journée de lutte centenaire pour les droits des travailleurs.
Sous couvert de « volontariat », cette mesure ouvre une brèche dangereuse.L’expérience du travail dominical montre que le volontariat n’existe pas en situation de subordination, notamment dans les TPE, où la pression patronale s’exerce fortement.
Ce 1er mai n’est pas un jour comme les autres : il est chargé d’une mémoire ouvrière, marquée notamment par la fusillade de Fourmies en 1891. Le détricoter serait une régression sociale majeure.
Grâce à nos mobilisations syndicales, le texte a été amendé, mais il reste inacceptable.
À l’approche du vote du 3 juillet, les organisations syndicales : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires, appellent solennellement les sénatrices et sénateurs à s’y opposer.
Le 1er mai doit rester un jour férié, chômé et payé.
cpintersyndical_travail1ermai_010725Télécharger [...]
Lire la suite…
La retraite progressive : qu’est-ce qui change ?30 juin 2025RETRAITE PROGRESSIVETélécharger [...]
Lire la suite…
Retraites : il est urgent de rendre la réforme plus juste27 juin 2025Alors que la réforme des retraites portée par le gouvernement Borne continue de susciter un rejet massif dans l’opinion publique, notre pays traverse une période où la stabilité sociale est plus que jamais nécessaire. Dans ce contexte, l’UNSA réaffirme avec force qu’il est urgent de corriger les injustices majeures de cette réforme.
La plus flagrante d’entre elles demeure le report de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans, une mesure rejetée par une large majorité des citoyens. L’UNSA revendique toujours l’abrogation de ce report, qui pénalise injustement l’ensemble des salarié·es.Sur l’équilibre du système, l’UNSA plaide pour un financement durable et équitable de notre système de retraite, mais aussi, plus largement, de notre sécurité sociale. Cela passe par des mesures équilibrées qui engagent l’ensemble des acteurs : entreprises, actifs, retraités. Des leviers efficaces sont à la disposition du gouvernement, notamment :
• Mettre fin aux exonérations de cotisations sociales inefficaces, qui fragilisent le financement de notre modèle social sans bénéfices tangibles en termes d’emploi ;• Développer une véritable politique de l’emploi des seniors, largement insuffisante encore aujourd’hui ;• Renforcer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, tant sur les salaires que sur les parcours de carrière, ce qui aurait un effet direct sur le montant des pensions et sur les ressources du système ;• Instaurer une Contribution Sociale Généralisée (CSG) progressive, afin que chacun contribue à hauteur de ses moyens, quel que soit son statut (actif ou retraité).
L’UNSA soutiendra également toutes les mesures favorisant une meilleure prise en compte des carrières longues, des métiers pénibles, ainsi que la situation des mères de famille et des femmes dans le calcul des pensions. Une retraite juste ne peut ignorer les inégalités structurelles que subissent encore trop de salarié·es.Cette concertation a démontré une fois de plus l’intransigeance du MEDEF et la volonté flagrante des employeurs de refuser toute nouvelle avancée sociale. C’est pour cela que l’UNSA appelle à une refondation du dialogue social autour d’un paritarisme tripartite rénové, associant les organisations syndicales, les représentants des employeurs et l’État, garant de l’intérêt général. Seul un dialogue social ambitieux et respectueux permettra de ramener les employeurs à une logique de responsabilité sociale et de justice collective.L’UNSA exhorte le gouvernement à prendre ses responsabilités. Il est encore temps de corriger cette réforme pour la rendre plus juste, plus équilibrée, et mieux acceptée socialement. [...]
Lire la suite…
CPF : des choix sous contraintes26 juin 2025Selon une étude publiée par la Dares le 6 juin dernier, fin 2022, 84 % des utilisateurs entrés en formation ont entièrement financé leur coût pédagogique grâce à leurs droits CPF. Un chiffre révélateur du rôle central que joue ce dispositif dans l’accès à la formation professionnelle. Pour l’UNSA, il peut néanmoins laisser place à certaines dérives.
Un financement personnel qui pèse sur le quotidien
Malgré cette autonomie apparente, près d’un usager sur cinq (19 %) déclare que le coût de la formation grève son pouvoir d’achat. En effet, le recours au CPF ne couvre pas toujours l’ensemble des frais liés à une formation. 21 % des utilisateurs paient une partie de la formation sur leurs fonds propres. Ce chiffre ne prend pas en compte les frais annexes (transport, hébergement, matériel ou certifications), souvent non pris en charge.
Cette contrainte financière est aggravée chez les jeunes actifs : 24 % des moins de 30 ans affirment que ce financement personnel a un impact négatif, contre seulement 6 % chez les plus de 60 ans. Sans surprise, la situation financière joue également un rôle clé. 29 % des utilisateurs en difficulté financière estiment que la formation pèse sur leur quotidien, contre seulement 9 % parmi les plus aisés.
Une stratégie de formation centrée sur le CPF et les contraintes budgétaires
Les usagers identifient clairement le CPF comme levier principal de financement de formation : 76 % l’envisagent dès le début de leur projet alors que 1 sur 6 disent attendre d’avoir accumulé davantage de droits. Critère déterminant, le coût influence directement le choix de l’organisme de formation pour 1 utilisateur sur 4.
De plus, le recours à d’autres contributeurs reste marginal : seuls 3 % des utilisateurs bénéficient d’un financement complémentaire de France Travail et moins de 1 % perçoivent des abondements de leur employeur, d’un Opérateur de compétences (OPCO), d’un conseil régional ou de l’État.
L’UNSA exprime son inquiétude face à une évolution du CPF qui le transforme progressivement en outil à la main des entreprises. L’UNSA dénonce un glissement de la responsabilité de la formation vers les premiers intéressés, qu’ils soient salariés ou en recherche d’emploi. Cette tendance est d’autant plus alarmante sachant la volonté ministérielle d’utiliser le CPF pour co-financer tous les dispositifs de formation professionnelle.
Crédit image : freepik [...]
Lire la suite…
VOS QUESTIONS NOUS INTERESSENT :18 juin 2025Mon employeur me géolocalise, en a-t-il le droit ?
Le recours à la géolocalisation n’est justifié que s’il poursuit l’une des finalités suivantes :
– le respect d’une obligation légale ou réglementaire imposant la mise en œuvre d’un dispositif de géolocalisation au regard du type de transport ou de la nature des biens transportés ;
– le suivi et la facturation d’une prestation de transport de personnes ou de marchandises, ou d’une prestation de services directement liée à l’utilisation du véhicule, ainsi que la justification d’une prestation auprès d’un client ou d’un donneur d’ordre ;
– la sûreté ou la sécurité du salarié lui-même ou des marchandises ou véhicules dont il a la charge, en particulier la lutte contre le vol du véhicule ;
– une meilleure allocation des moyens pour des prestations à accomplir en des lieux dispersés, notamment pour des interventions d’urgence ;
– le contrôle du respect des règles d’utilisation du véhicule définies par l’employeur, sous réserve de ne pas collecter une donnée de localisation en dehors du temps de travail du conducteur.
Si vous appartenez à une entreprise disposant d’un CSE, ce dernier doit être informé et consulté au préalable et les salariés doivent également en être informés individuellement.
Votre employeur doit déclarer ce système de géolocalisation auprès de la Cnil (La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés).
Le non-respect de ces dispositions ont une incidence sur le plan civil et pénal. En droit civil, l’utilisation illicite de la géolocalisation constitue un manquement suffisamment grave justifiant la prise d’acte de la rupture du contrat de travail aux torts de l’employeur.
En droit pénal, le détournement de finalité est sanctionné par cinq ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. [...]
Lire la suite…
Semaine QVCT 2025 – « Parler du travail, c’est productif ! »16 juin 2025La Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) est l’occasion de mettre l’accent sur un aspect trop souvent sous-estimé : la parole des salariés. Placée sous le signe du dialogue autour du travail réel, cette édition 2025 fait écho à une conviction profonde de l’UNSA.
Donner la parole à celles et ceux qui le vivent au quotidien participe en effet à l’amélioration durable des conditions de travail, de la santé des travailleurs et de la performance globale des entreprises et des administrations.
Le dernier Indice du moral des salariésréalisé par l’UNSA et Cluster 17 confirme cette urgence. Seuls 13 % des salariés jugent leurs conditions de travail « très satisfaisantes » ; ils sont 46 % à les considérer simplement « satisfaisantes ». Plus inquiétant, 54 % disent ne pas se sentir écoutés sur leur lieu de travail. La parole existe – souvent entre collègues – mais elle reste rarement prise en compte par les directions.
Un tiers des salariés décrivent par ailleurs un fort écart entre le travail qu’on leur prescrit et leur travail réel ; 6 % jugent cet écart intenable. Ce décalage peut engendrer des risques professionnels. Il est souvent à l’origine de tensions ou de désorganisations et participe au désengagement des collectifs de travail. Il dégrade donc la performance globale des entreprises et administrations.
S’y ajoute le fait que trop peu d’entreprises et d’administrations respectent leurs obligations de prévention des risques professionnels. Ainsi, seules 50 % d’entre elles possèdent un document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) à jour. Et dans la moitié des cas, les risques psychosociaux n’y figurent pas. Il en va de même pour les plans de prévention afférents.
Cette inaction a un coût social et économique. 74 millions de journées de travail ont été perdues en 2023 en raison d’accidents du travail ou de maladies professionnelles par exemple.
Pour une amélioration durable des conditions de travail, l’UNSA défend une approche fondée sur un dialogue social de qualité et exprime des revendications concrètes pour réhabiliter la parole au travail :• rendre les CSSCT obligatoires dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés, avec des moyens et des compétences élargis• systématiquement associer les salariés et leurs représentants à l’identification des risques professionnels et à la conception des plans d’action de prévention• ouvrir des négociations QVCT dans la fonction publique• reconnaître l’origine professionnelle de certaines pathologies psychiques, trop souvent invisibilisées• mieux former les dirigeants à la prévention des risques dès leur cursus initial.
Crédits photo : Freepik [...]
Lire la suite…
Taxe Zucman : une nécessité de justice sociale et fiscale13 juin 2025La proposition de loi instaurant un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultrariches est discutée aujourd’hui au Sénat. L’UNSA soutient cette taxe.
Adoptée par l’Assemblée nationale le 20 février, cette proposition de loi propose l’instauration d’un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des foyers fiscaux dont la fortune dépasse 100 millions d’euros. Il s’appliquerait si le montant d’impôts déjà payé par les contribuables concernés (impôt sur le revenu, CSG…) est inférieur à 2 % de leur patrimoine.
Face à l’explosion des inégalités de patrimoine , aux contraintes sur les finances publiques et aux inégalités devant l’impôt, l’UNSA considère que la taxe « Zucman » – du nom de l’économiste qui l’a inspirée – est une nécessité de justice sociale et fiscale. En effet, alors que l’ensemble des ménages paient 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, les milliardaires n’en acquittent que 27 %.
En instaurant un plancher non pas sur les revenus mais sur le patrimoine, les modalités de cet impôt permettraient d’éviter les phénomènes d’optimisation fiscale, qui expliquent le plus faible pourcentage d’imposition des ultrariches.
La taxe « Zucman » ne concernerait en France que 1 800 foyers fiscaux environ et pourrait rapporter 15 à 25 milliards d’euros aux finances publiques, une manne non négligeable et largement supportable pour les foyers concernés. Pour l’UNSA, c’est une exigence et une priorité. Ce n’est pas aux actif·ves dans leur ensemble ni et aux ménages les plus modestes de contribuer davantage à payer la note pour réduire la dette et le déficit publics.
Crédit image freepik [...]
Lire la suite…
Vieillir : une force à partager!11 juin 2025La Semaine Bleue 2025 se déroulera du 6 au 12 octobre sur le thème « Vieillir : une force à partager ! ». Cette semaine nationale des retraités et personnes âgées, mise en oeuvre chaque année depuis 1951, a pour objet, pour son édition 2025 de valoriser la place des aînés dans notre société et de renforcer les liens intergénérationnels.
Le thème de la Semaine Bleue 2025A partir du thème Vieillir : une force à partager, l’édition 2025 met l’accent sur la reconnaissance des contributions des personnes âgées à la vie économique, sociale et culturelle. Elle cherche à déconstruire les stéréotypes associés au vieillissement en mettant en lumière le rôle actif des aînés dans la société. Elle a pour ambition de valoriser la place du retraité et de la personne âgée au sein de la société.
Événements et initiativesSi les initiatives intergénérationnelles traditionnelles peuvent être mises en lumière à cette occasion, la thématique proposée peut permettre bien d’autres initiatives d’avantages ancrée dans les pratiques effectives des seniors : Valorisation de l’engagement des seniors dans la société à travers les mandats électifs exercés notamment à l’échelon local. Mise en évidence des implications des seniors dans le mouvement associatif, avec collecte de témoignages et valorisation des initiatives. Expositions permettant aux personnes âgées de présenter les résultats de pratiques artistiques. Activités sportives intergénérationnelles faisant la démonstration que la pratique sportive est possible et bénéfique à tout âges.
Comment participer ?Les collectivités locales, associations, établissements pour personnes âgées et citoyens sont invités à proposer des actions en lien avec le thème 2025. Des ressources graphiques et des outils sont disponibles pour faciliter l’organisation d’événements.Les Conseils Départementaux de la Citoyenneté et de l’Autonomie ont aussi vocation à impulser des initiatives.
365 jours pour agir, 7 jours pour le direLa vie sociale des personnes âgées ne se limite pas au focus médiatique que l’on porte sur elles chaque année début octobre. Les initiatives mises en valeur sont le reflet des actions dans lesquelles elles sont impliquées tout au long de l’année, et aussi le point de départ de nouvelles initiatives qui ont vocation à être prolongées au fil des mois.
Un thème qui fait écho aux mandats de l’UNSA RetraitésA l’UNSA Retraités, nous militons pour que le retraité soit reconnu comme un citoyen à part entière. Notre résolution de janvier 2023 l’affirme :« Les retraités jouent un rôle essentiel dans la vie familiale, sociale, économique, culturelle et politique, tout particulièrement au travers des associations, des organisations syndicales, des collectivités territoriales, des organismes institutionnels où ils apportent leurs compétences et leur disponibilité. Le bénévolat des retraités, contribue à la richesse de la nation et au renforcement du lien social, familial ou autre. Il doit être reconnu, valorisé et soutenu par des formations développées et financées. »Saisissons-nous de la thématique de la Semaine Bleue 2025 pour mettre en valeur les actions bénévoles dans lesquelles les retraités s’impliquent au quotidien pour qu’elles soient mieux reconnues et davantage soutenues.
Pour en savoir plus : Le site de la semaine bleue [...]
Lire la suite…
Salariés : moral en berne, l’écoute fait défaut9 juin 2025Après trois mois consécutifs de hausse, l’indice du moral des salariés de l’UNSA recule nettement, passant de 5,9 à 5,6 sur 10 en ce mois de juin.Tous les items composant l’indice sont en baisse, à l’exception de la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, qui reste stable à 6/10.
Une majorité de salariés se sentent ignorésSur les questions liées à la qualité de vie et aux conditions de travail, 54% des salariés déclarent ne pas avoir le sentiment d’être écoutés par leur entreprise ou leur organisation. Un chiffre préoccupant, d’autant que 18% des répondants vont plus loin en affirmant ne pas être écoutés du tout.
Des conditions de travail jugées satisfaisantesMalgré ce sentiment de ne pas être écouté, 59% des salariés jugent les conditions de travail et la qualité de vie dans leur entreprise satisfaisantes. Seuls 10% les trouvent très insatisfaisantes.
Les collègues, premiers confidents des salariés sur les conditions de travailPour évoquer leurs conditions de travail, les salariés se tournent d’abord vers leurs collègues (41%), loin devant la famille (17%), la hiérarchie (15%), les syndicats (10%) ou les amis (8%).À noter : 9% des répondants n’en parlent à personne.
Loading PDF 75% …
barome_tre_juin_unsa_cluster17Télécharger [...]
Lire la suite…