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Mobilisation et grève le 18 septembre
Mobilisation et grève le 18 septembre29 août 2025L’intersyndicale (UNSA, CFDT, CGT, CGC, CFTC, Solidaires, FSU) appelle à une journée nationale de grève et de manifestations le 18 Septembre 2025.Les mesures présentées pour le budget sont inacceptables et d’une brutalité sans précédent. Le gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades : la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Autant de mesures aussi brutales que profondément injustes. L’intersyndicale alerte solennellement sur ce contexte et la situation de notre pays qui s’enfonce dans une profonde crise sociale et démocratique et exige : des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques ; des mesures pour lutter contre la précarité et renforcer la solidarité des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France et des mesures contre les licenciements la justice fiscale avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises une protection sociale de haut niveau et l’abandon de la retraite à 64 ans. Grève et manifestations le 18 Septembre Le texte du communiqué de presse : communique_intersndical_18_sept_2025Télécharger [...] Lire la suite…
Justice sociale : l’UNSA prête à l’action
Justice sociale : l’UNSA prête à l’action27 août 2025Le gouvernement avait présenté à la mi-juillet des annonces budgétaires que nous jugeons inacceptables et scandaleuses. François Bayrou les a confirmées le 25 août tout en culpabilisant les Français et en ouvrant la voie à une crise politique. Parmi ces pistes antisociales :• une « année blanche » qui va mécaniquement aggraver la charge fiscale des Français,• le gel des prestations sociales,• la suppression de deux jours fériés,• et, surtout, aucune mesure demandant un effort aux plus riches ni aux employeurs. Ces choix politiques font peser le poids de l’effort sur les salariés, les ménages et les plus fragiles tandis que les grandes fortunes et les entreprises sont épargnées. Pour l’UNSA, le véritable problème n’est pas la dépense publique, mais bien les recettes. Refuser d’augmenter les recettes revient à appauvrir durablement notre modèle social, qui constitue un pilier de solidarité et de justice en France. Nos propositions pour des recettes justes et efficaces L’UNSA propose des alternatives claires : • Conditionner les aides publiques aux entreprises : chaque année, 211 milliards d’euros sont distribués, sans contrôle suffisant. Ces aides doivent être liées à des objectifs sociaux, environnementaux et d’emploi.• Mettre en place une taxation sur les hauts patrimoines, à l’image de la « taxe Zucman », qui pourrait rapporter jusqu’à 20 milliards d’euros.• Taxer davantage les produits nocifs pour la santé (alcool, produits ultra-transformés, trop sucrés, trop salés), à la fois pour générer des recettes et inciter à de meilleures pratiques de consommation. Ces mesures permettraient de financer un budget plus juste, équilibré et protecteur, garantissant la pérennité de notre modèle social. L’UNSA continuera à combattre ce budget injuste, en dépit des annonces du Premier ministre. Malgré l’incertitude quant à la durée de vie du gouvernement, avec l’intersyndicale, nous défendrons l’idée d’une mobilisation en complément de la pétition. Le temps de l’action pour une orientation plus sociale et plus juste est devant nous. Il faut un autre budget où la solidarité ne devienne pas une variable d’ajustement budgétaire mais reste le socle de la cohésion nationale. Crédits photo : Freepik [...] Lire la suite…
Moral en légère hausse, mais des discriminations trop présentes dans le monde du travail.
Moral en légère hausse, mais des discriminations trop présentes dans le monde du travail.5 août 2025L’indice UNSA du moral des salariés affiche une légère remontée en ce mois d’août 2025, atteignant 5,4/10, après deux mois consécutifs de baisse. Cette progression, timide mais réelle, traduit une amélioration globale des perceptions des salariés sur leur environnement professionnel. Tous les indicateurs se redressent : motivation, satisfaction salariale, équilibre vie pro/perso, perspectives de carrière et sentiment d’utilité du travail sont orientés à la hausse. Pas étonnant en cette période estivale, alors qu’une partie des salariés bénéficie de congés. Améliorer le climat social passe aussi par combattre les comportements racistes et discriminatoires.Mais cette tendance ne doit pas masquer une réalité préoccupante : les discriminations et comportements racistes restent trop répandus dans les entreprises et les administrations. Les chiffres recueillis par l’UNSA sont sans appel : presqu’un salarié sur deux a déjà été témoin ou victime de propos ou d’actes discriminatoires liés à l’origine, la religion ou la manière de parler. Un signal d’alerte qui ne peut rester sans réponse. Une dynamique de mieux-être… à relativiserCertes l’indice UNSA du moral des salariés remonte légèrement.Cependant ce sursaut reste fragile, car il coexiste avec un ressenti profond d’inégalités, d’exclusions et de discriminations au sein des collectifs de travail. Le vivre-ensemble dans l’entreprise ou dans les services publics est mis à l’épreuve. L’amélioration du climat social ne peut pas se contenter d’indicateurs économiques ou de perception : elle doit inclure la lutte contre les discriminations comme levier important du bien-être au travail. Diversité, inclusion : satisfecit global… à nuancer fortementInterrogés sur leur perception du climat en matière de diversité et d’inclusion dans leur organisation, 71 % des salariés jugent l’ambiance plutôt bonne, voire très bonne (30 %). Seuls 7 % estiment que le climat est mauvais. Des chiffres qui paraissent rassurants. Mais dans le détail, les écarts entre secteurs sont frappants. La fonction publique d’État et la fonction publique hospitalière se distinguent par une perception nettement plus négative. Près de 10 % des agents dans ces deux secteurs estiment que leur environnement de travail est défavorable en matière d’inclusion.Ces chiffres ne sont pas qu’un ressenti : ils se confirment dans les expériences vécues. Des discriminations fréquentes et banalisées dans certains secteursAu global, 20 % des salariés disent avoir été témoins ou victimes de comportements discriminatoires ou racistes sur leur lieu de travail, que ce soit occasionnellement ou fréquemment. Et lorsque l’on ajoute ceux qui déclarent y avoir été confrontés « rarement », le pourcentage de salariés n’ayant jamais vécu ou observé de tels comportements tombe à 54 %.Autrement dit, près d’un salarié sur deux a déjà été confronté à des propos ou actes discriminatoires dans son environnement professionnel. Un sur deux !Les taux les plus élevés se retrouvent :• dans la fonction publique d’État, avec 33 % de déclarations de discriminations fréquentes ou occasionnelles ;• dans la fonction publique hospitalière, avec 28 %.Ces chiffres, loin d’être anecdotiques, doivent conduire les employeurs publics à une remise en question immédiate et profonde. Comment peut-on garantir un service public égalitaire et accueillant si ses propres agents sont victimes ou témoins de discriminations au quotidien ? Origine, religion, accent : les trois grandes sources de discriminationLorsqu’on demande aux salariés la nature des comportements discriminatoires qu’ils ont subis ou observés, trois grands motifs ressortent :• L’origine ou la couleur de peau, invoquée par 72 % des victimes ou témoins ;• La religion, citée par 52 % ;• La langue, l’accent ou la façon de parler, mentionnée par 44 %.Ces chiffres mettent en lumière un racisme ordinaire encore très enraciné dans les pratiques professionnelles. Ils pointent également l’impact des stéréotypes linguistiques ou culturels. [...] Lire la suite…
Budget 2026 : un choc d’austérité aux dépens des plus fragiles
Budget 2026 : un choc d’austérité aux dépens des plus fragiles24 juillet 2025Alors que le Premier ministre vient de dévoiler les grandes lignes du projet de budget 2026, l’UNSA dénonce un cap injuste, qui aura des conséquences sociales lourdes pour les politiques sociales, familiales et de soutien à l’autonomie. Une « année blanche » sur les prestations sociales inacceptable L’annonce d’un gel des prestations sociales et familiales pour 2026 revient à imposer une baisse de pouvoir d’achat à des millions de familles. Il touchera en particulier les plus pauvres car il intervient après plusieurs années où les revalorisations du RSA notamment n’ont pas compensé l’inflation. Les chiffres qui viennent d’être publiés par l’INSEE pour l’année 2023 ont montré une nette dégradation du pouvoir d’achat des ménages modestes. Dans ce contexte, geler les prestations revient à accentuer encore les écarts et à accroître la précarité. C’est inacceptable ! Une allocation sociale unifiée… pour de nouvelles inégalités ? Le projet d’« allocation sociale unifiée » refait surface. L’idée peut paraître séduisante si elle vise à simplifier les parcours administratifs. Mais derrière cette promesse, nous craignons une logique d’uniformisation à moyens constants — ou moindres — qui aboutirait à un nivellement par le bas des droits sociaux. Une telle réforme ne doit pas se traduire par des prestations plus faibles, moins bien adaptées aux besoins spécifiques des familles, des personnes en situation de handicap ou des personnes âgées. Un désengagement de l’État envers les collectivités aux effets délétères Le budget 2026 prévoit 5,3 milliards d’euros d’économies supplémentaires imposées aux collectivités territoriales. Or, les départements et les communes jouent un rôle central dans la mise en œuvre des politiques sociales et familiales : protection de l’enfance, accompagnement de la perte d’autonomie, accueil de la petite enfance… Asphyxier financièrement un peu plus les collectivités revient à fragiliser tout l’édifice. Comment par exemple répondre à l’ambition d’un service public de la petite enfance si les communes n’ont plus les moyens d’ouvrir ou de maintenir les places d’accueil  ? L’UNSA appelle à un rééquilibrage urgent Ce budget 2026 traduit une vision austéritaire. Il ne vise qu’à ralentir la dette, sans tenir compte des urgences sociales. L’UNSA appelle le gouvernement à revoir sa copie. L’équilibre budgétaire ne peut pas reposer sur les épaules des ménages modestes, des retraités, des personnes dépendantes ou des collectivités locales. Il faut au contraire investir dans la solidarité, l’autonomie, la protection des plus vulnérables — c’est une exigence pour préserver notre modèle social. Crédits photo : Freepik [...] Lire la suite…
Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !
Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !23 juillet 2025Le problème Pétition intersyndicale adressée au premier Ministre par l’intersyndicale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ! Le 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent. Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces !  Citons la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades. Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises. Il est temps de reposer la question : des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales. des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations, de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle. Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’indécence de cette situation au vu de l’explosion des inégalités et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté. Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée ! L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le Pays, porteur d’espoir et de justice. Je signe cette pétition pour exiger l’abandon immédiat de ces mesures. https://www.change.org/p/budget-les-sacrifices-pour-le-monde-du-travail-%C3%A7a-suffit?recruited_by_id=1caf8870-6791-11f0-a1d6-036c35319daf&utm_source=share_petition&utm_campaign=psf_promote_or_share&utm_term=psf&utm_medium=whatsapp [...] Lire la suite…
Avis du Comité de Suivi des Retraites, des recommandations très discutables!
Avis du Comité de Suivi des Retraites, des recommandations très discutables!22 juillet 2025Un mois après la publication du Rapport du COR 2025, le Comité de Suivi des Retraites (CSR), à l’appui des travaux du COR, a rendu son avis.Si nous pouvons nous satisfaire de certaines de ses analyses, les conclusions et plus encore les recommandations issues des travaux du CSR sont fortement préjudiciables pour les salariés actifs que pour les retraités et s’opposent assez radicalement aux propositions que nous formulons. Voici, résumées, les idées forces contenues dans ce 11e avis du Comité de Suivi des Retraites : Maintien des mesures de la réforme de 2023, dont le relèvement de l’âge d’ouverture des droits à 64 ans. Réduction des droits permettant les départs pour carrières longues.Et pour trouver à l’échéance 2030, les 6,6 milliards nécessaires à l’équilibre financier du système des retraites, des propositions de choc : Désindexation de toutes les pensions. Tendance à ramener le revenu de remplacement que représentent les pensions à 90% du revenu de l’ensemble de la population.Les justifications à ces recommandations : Les retraités français ne sont pas assez pauvres par rapport à leurs homologues européens. Ils épargnent beaucoup, on peut donc les ponctionner. Les recommandations dans le détail :Le CSR ne peut pas proposer de relèvement de cotisations, car le taux de 28 % défini comme un maximum par le décret n° 2014-654 du 20 juin 2014 instituant les missions du CSR, est déjà atteintLe CSR, sans explicitement la faire sienne, cite la proposition débattue par les partenaires sociaux au sein de la délégation paritaire permanente. La piste envisagée consistait en une sous-indexation de 0,8 point en 2026 puis de 0,4 point par an entre 2027 et 2030, soit une sous-indexation cumulée de 2,4 points.Il considère donc que des marges de manœuvre existent pour mobiliser le levier de la sous-indexation dans les régimes de base afin d’assurer le retour à l’équilibre du système de retraite d’ici 2030. Il estime que cette sous-indexation devrait avoisiner 2 points. Néanmoins, le comité formule deux remarques appelant à la prudence :  Le risque d’un un effet récessif sur l’économie.  Le respect de la promesse implicite entre les cotisants et les retraités de maintien d’un “niveau de vie satisfaisant pour tous les retraités” . Regrettant l’absence d’un indicateur chiffré définissant cette notion de « niveau de vie suffisant », le CSR laisse sous-entendre qu’un recul du niveau de vie des retraités se situant à 90% de celui de l’ensemble de la population serait acceptable. On relèvera que le jury citoyen associé aux travaux des experts du CSR émet un avis divergent par rapport à celui des experts : il n’est pas favorable aux propositions d’action sur les pensions, mais préfèrerait une hausse des cotisations et une amélioration de l’emploi des seniors. L’avis de l’UNSA Retraités :Face à un besoin de financement estimé à 6,6 milliards d’euros, l’UNSA Retraités :  S’interroge sur la validité de cette estimation qui ne tient pas compte des produits financiers générés par les différentes réserves des caisses de retraite.  Refuse une sous-indexation des retraites qui frapperaient d’abord les retraités les plus modestes, au premier rang desquels les femmes seules.  Dénonce le fait que les retraités soient considérés dans cet avis comme une population plutôt homogène, qu’il serait possible de mettre à contribution selon des règles communes.  Dénonce la volonté d’accélérer la dégradation du niveau de vie des retraités, engagée depuis près de 15 ans, pour la ramener à la moyenne des pays européens. L’UNSA retraités refuse cet alignement par le bas.Alors que la retraite moyenne brute des femmes, est voisine, à 22 euros près, du seuil de pauvreté, ratiociner sur un indicateur définissant un “niveau de vie suffisant”, relève de la méconnaissance de la situation de trop de retraités, voire de l’indécence, quand ces retraités se battent au quotidien pour faire face à la précarité. Avec l’UNSA, l’UNSA Retraités avance des propositions alternatives :  Soumettre aux cotisations sociales les revenus du travail qui en sont exonérés, heures supplémentaires, primes…  Réévaluer la pertinence de certaines exonérations patronales, particulièrement sur les salaires supérieurs à 1,6 fois le SMIC.  Rendre la CSG plus progressive pour les actifs comme pour les retraités.  Augmenter les salaires, et donc les cotisations,  Établir la parité salariale hommes-femmes pour réduire lés inégalités de pension  Augmenter le taux d’emploi des seniors : à 63 ans un quart des salariés ne sont ni en emploi ni à la retraite. Pour les retraités, maintenir les règles de revalorisation des pensions telles que définies par le Code de la Sécurité sociale et mettre à contribution, de façon plus progressive, les rentes et ressources issues du patrimoine.Une forme de contribution fléchée reposant sur ces revenus pourrait consolider le financement de nos régimes de retraites et le cas échéant abonder le fonds de réserve des retraites. Pour aller plus loin : L’analyse de l’UNSA [...] Lire la suite…
Loi “Duplomb” : face à un recul inacceptable pour l’environnement et la santé, un nouveau débat s’impose
Loi “Duplomb” : face à un recul inacceptable pour l’environnement et la santé, un nouveau débat s’impose22 juillet 2025L’UNSA avait condamné avec force la loi agricole dite “Duplomb”, définitivement adoptée par l’Assemblée nationale le 8 juillet dernier. Ce texte incarne un retour en arrière préoccupant : il autorise notamment la réintroduction de pesticides dangereux comme l’acétamipride, au mépris de la santé humaine, de la biodiversité et des engagements climatiques de la France. Il reconnaît également les mégabassines comme étant d’ « intérêt général majeur » et facilite les procédures pour implanter des élevages intensifs. Face à ces reculs, la mobilisation citoyenne s’organise. Deux jours après l’adoption de la loi, une pétition lancée par une étudiante, Éléonore Pattery, intitulée « Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective », a connu un élan sans précédent. Ce dimanche 20 juillet, peu avant 18h, elle a franchi le cap du million de signatures sur le site de l’Assemblée nationale, rassemblant plus de 500 000 soutiens en moins de 24 heures. Cette mobilisation déclenchera un débat inédit au Parlement. Fidèle à ses engagements pour une transformation écologique socialement juste et ambitieuse, l’UNSA appelle l’ensemble de ses adhérents et sympathisants à renforcer ce mouvement en signant massivement cette pétition sur le site de l’Assemblée Nationale. ➡️ Signez la pétition ICI Laurent Escure, Secrétaire général de l’UNSA Contact presse : Guillaume Trichard, Secrétaire général adjoint de l’UNSA [...] Lire la suite…
Aides aux entreprises : Quand le Sénat pose les bonnes questions…
Aides aux entreprises : Quand le Sénat pose les bonnes questions…19 juillet 2025Ce n’est pas tous les jours que la Chambre Haute produit un rapport qui recoupe nos préoccupations. La commission d’enquête portant sur les aides diverses consenties aux entreprises s’est interrogée sur l’absence de contrôle exercé par l’État sur l’utilisation de ces aides. Dans une période où l’endettement de l’État atteint des sommets himalayens, le bon usage de l’argent public mériterait au moins un minimum de suivi. Les sénateurs Olivier Rietmann (Les Républicains) et Fabien Gay (Parti communiste français) ont présenté mardi 8 juillet les conclusions du rapport auquel a abouti la commission d’enquête sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants, commission dont ils étaient respectivement président et rapporteur. Leur rapport évalue à 211 milliards d’euros, le total des aides accordées par l’État aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants.Les services de Bercy reconnaissent être dans une totale incapacité de contrôler l’usage qui est fait de ces aides, voire leur bien-fondé.L’interrogation est légitime : « A quoi sert l’argent public versé à une entreprise qui simultanément distribue des dividendes et licencie des salariés ? » « Ce qui nous a stupéfait, c’est qu’il n’existe aujourd’hui aucune définition précise des aides publiques, qu’il n’y a quasi aucun tableau de suivi et d’évaluation, qu’il existe 2 252 dispositifs d’aide d’État, et qu’en réalité il n’y a aucun tableau centralisateur, donc l’administration a été incapable de nous dire combien elle donnait à qui, et à quoi cela servait », a déclaré le rapporteur de la commission devant le Sénat. Dans le passé, le CICE, censé créer 1 million d’emplois, selon les propos et le pin’s arboré par Pierre Gattaz, à l’époque président du MEDEF, s’est soldé par 100 000 nouveaux emplois pour un coût total de 120 milliards, soit 1,2 million d’euros par emploi créé… Pour s’assurer du bon usage des aides consenties par l’État, qui représentent l’un des premiers budgets des finances publiques, le rapporteur de la commission propose une série de 26 mesures permettant plus de transparence dans les attributions d’aides, un usage plus rationnel des moyens accordés, une responsabilisation des acteurs économiques et une meilleure évaluation de l’usage des aides.Parmi les principales recommandations, les sénateurs demandent qu’en cas de délocalisation, l’entreprise concernée rembourse l’aide publique reçue sur les deux dernières années. La commission propose aussi d’interdire l’octroi d’aides publiques à des entreprises condamnées de manière définitive pour des infractions graves, et qui ne publient pas leurs comptes. Des propositions de bon sens, dont on peut s’étonner qu’elles n’aient pas été la règle… Certaines aides au développement, réellement génératrices d’emplois, sont utiles à la collectivité et relèvent du bon usage des deniers publics. Mais la distribution d’argent sans contrôle ni conditions peut relever de la gabegie. Souhaitons que le Sénat dépasse le stade des recommandations pour imposer au gouvernement un meilleur suivi des aides publiques. [...] Lire la suite…
Budget 2026 : les retraités en première ligne
Budget 2026 : les retraités en première ligne16 juillet 2025Dans une conférence aux accents dramatiques, qu’il a appelée « Le moment de vérité », le Premier Ministre a présenté les pistes retenues pour le budget 2026 et les trois années suivantes, en deux plans « Stop à la dette » et « En avant la production ». Les mesures annoncées conduiraient à une baisse sensible du pouvoir d’achat des retraités. « Stop à la dette » s’étalerait sur 4 ans et impliquerait pour 2026, de faire 43,8 milliards d’euros d’économies.Le Premier Ministre a annoncé une « année blanche », mesure qui touche de plein fouet les retraités. Il n’y aurait pas de revalorisation des retraites en fonction de l’inflation qui est estimée autour de 1% en 2025.L’abattement fiscal de 10% sur les pensions et retraites serait remplacé par un abattement forfaitaire de 2000 €.Pour ce qui concerne le budget de la Sécurité Sociale, une augmentation de la franchise sur les médicaments à 100 € par an et une moindre prise en charge des affections de longue durée (ALD) auraient un impact important pour les personnes dont la santé décline avec l’âge.Le non-renouvellement d’un fonctionnaire sur trois dégraderait l’accessibilité aux services publics, notamment pour celles et ceux, nombreux parmi les plus âgés, qui sont moins à l’aise avec les outils informatiques et Internet. La mesure phare proposée pour « En avant la production », est la suppression de deux jours fériés : le lundi de pâques et le 8 mai. Elle ne touche pas directement les retraités.Le premier Ministre a aussi exprimé sa volonté de « refonder notre modèle social » pour « baisser le coût social du travail », sans préciser quelles mesures concrètes il souhaite mettre en œuvre. On peut craindre de nouvelles exonérations sociales pour les entreprises déséquilibrant le budget de la Sécurité sociale et la promotion de la retraite par capitalisation.Le seul point sur lequel ce plan rejoint des propositions de l’UNSA, est la volonté d’améliorer le taux d’emploi des jeunes et des seniors, il n’y a toutefois pas eu d’annonce de mesure concrète pour y parvenir. L’avis de l’UNSA RetraitésLes orientations présentées par François Bayrou le 15 juillet sont les choix d’un chef de gouvernement qui n’a pas de majorité au Parlement. Pour 2026, c’est en Commission mixte paritaire, puis devant l’Assemblée nationale, probablement après utilisation de l’article 49-3 de la Constitution, que le budget 2026 de l’État et le budget de la Sécurité Sociale seront décidés, à la fin de l’automne. Avec l’UNSA, L’UNSA Retraités est pleinement mobilisée pour défendre les salariés, les fonctionnaires, les retraités et en particulier les plus modestes qui seraient durement touchés si les orientations annoncées étaient adoptées. Pour aller plus loin : le communiqué de presse de l’UNSA [...] Lire la suite…
Paroles d’experts : Le Compte Epargne Temps
Paroles d’experts : Le Compte Epargne Temps16 juillet 2025Notre partenaire, le Cabinet Explicite vous éclaire sur le fonctionnement du Compte Epargne Temps:  FT-Compte-Epargne-Temps_bdTélécharger [...] Lire la suite…