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Conférence sur les stéréotypes de genre : constats alarmants et appels à l’action
Conférence sur les stéréotypes de genre : constats alarmants et appels à l’action16 mai 2025L’UNSA était présente à la remise par Clément Beaune, Haut-commissaire au Plan, commissaire général de France Stratégie d’un rapport sur les stéréotypes de genre. L’enquête présentée s’alarme d’une augmentation des représentations sexistes chez les jeunes et présente les pistes qu’elle envisage pour remédier à cette situation. L’urgence de la lutte contre les stéréotypes Clément Beaune a, dès l’ouverture de la conférence, posé les enjeux : la lutte contre les stéréotypes est une question de société, mais aussi une question de démocratie. La fragilité des institutions et l’idéologie qui sous-tend les choix politiques rendent cette bataille d’autant plus urgente. Le rapport révèle, en effet, l’ampleur des inégalités construites et entretenues par des stéréotypes bien ancrés. Ces derniers assignent des rôles, des trajectoires, des destins non choisis, et préparent le terrain aux violences. Ils ont un coût humain, social, économique, mais aussi démocratique. La première table ronde a réuni chercheurs, responsables institutionnels et représentants de l’État. Tous ont souligné que les stéréotypes structurent encore profondément notre société, à commencer par nos institutions éducatives. La deuxième table ronde s’est concentrée sur les jeunes et les réseaux sociaux. Justine Atlan, Directrice générale de l’association e-enfance, a rappelé que les plateformes numériques ne sont pas neutres : elles fonctionnent selon un modèle économique qui instrumentalise nos comportements, les jeunes doivent comprendre les logiques commerciales qui sous-tendent ces espaces. Gagner la bataille culturelle C’est cette idée que l’ancienne ministre, madame Najat Vallaud-Belkacem, a martelée avec force : il faut déconstruire les schémas sociaux, travailler à une meilleure mixité professionnelle, et surtout gagner la bataille culturelle. Elle appelle aussi à recréer des récits positifs, heureux, porteurs d’utopie : aujourd’hui, nous manquons de représentations inspirantes. L’UNSA partage cette conviction et met à disposition de ses militants des formations sur le sexisme et les discriminations.La lutte contre les stéréotypes n’est pas seulement un combat pour l’égalité, mais un enjeu de société majeur, au cœur de notre projet démocratique. Il est temps de regarder en face les effets délétères de ces assignations sociales invisibles, et de s’attaquer enfin aux racines profondes de ces inégalités. Crédit image : freepik [...] Lire la suite…
L’UNSA exige des actes forts et concrets contre le sexisme en entreprise
L’UNSA exige des actes forts et concrets contre le sexisme en entreprise11 mai 2025Les résultats de la 3e édition du baromètre #StOpE, publiés le 6 mai 2025, confirment une réalité : le sexisme ordinaire continue de s’imposer année après année dans les entreprises, malgré des progrès partiels. Ce baromètre, coordonné par l’Association Française des Managers de la Diversité (AFMD), a pour objectif de documenter le sexisme ordinaire au travail à travers une enquête menée en parallèle dans les entreprises signataires et sur un panel représentatif de salariés français. Les résultats de cette édition sont sans appel : l’heure n’est plus au constat, mais à l’action. Des avancées trop timides, des protections encore insuffisantes} Si une majorité de répondants déclarent percevoir une légère baisse des propos sexistes, les femmes, elles, constatent la persistance des discriminations : une sur deux déclare ne pas se sentir suffisamment protégée au sein de son entreprise. L’accès aux formations de sensibilisation reste difficile, et beaucoup ignorent encore les obligations légales comme l’inscription du sexisme et du harcèlement dans le règlement intérieur, ou encore la désignation d’un référent harcèlement. Les écarts de perception entre hommes et femmes sont flagrants. Beaucoup d’hommes ne reconnaissent pas les inégalités vécues par leurs collègues féminines : salaires moindres à poste égal, freins à la progression de carrière, remise en cause des compétences, surcharge invisible. Avoir un enfant reste un révélateur cruel de cette inégalité : être mère freine une carrière, être père ne l’entrave pas. Le sexisme, un danger pour la santé et la performance Le sexisme ordinaire ne se limite pas à des blagues douteuses ou à des comportements déplacés. Il isole, abîme la confiance en soi et a un impact direct sur la santé mentale et la qualité de vie au travail. Nombre de femmes développent des stratégies d’évitement comme adapter leur tenue, ou encore esquiver certains collègues. Cette violence quotidienne est inacceptable. Les revendications de l’UNSA : tolérance zéro et formation pour tous Face à ce constat, l’UNSA réaffirme avec force ses revendications. Il est urgent de :• Sanctionner systématiquement les auteurs de comportements sexistes, y compris ceux qui se cachent derrière l’humour ou l’habitude ;• Instaurer une politique de tolérance zéro, claire et affichée à tous les niveaux de l’organisation ;• Former tous les salariés et surtout les managers, qui doivent être exemplaires et garants du respect au travail ;• Renforcer la communication sur les droits des salarié·es, notamment sur les recours possibles et les obligations légales de l’employeur. L’égalité professionnelle ne se décrète pas : elle se construit. L’UNSA appelle les entreprises à sortir de l’affichage pour engager de vraies transformations culturelles et organisationnelles. Ensemble, mettons fin au sexisme ordinaire au travail. Crédit image : Pressfoto, sur Freepik [...] Lire la suite…
Mobilisation Fonction Publique le 13 mai : Amiens Maison de la Culture 14 heures
Mobilisation Fonction Publique le 13 mai : Amiens Maison de la Culture 14 heures8 mai 2025Maintien de la rémunération à 100% – Abrogation du jour de carence Pétition intersyndicale Depuis le 1er mars 2025, en cas d’arrêt maladie ordinaire, après prélèvement du jour de carence, les agent⋅es de la Fonction publique sont désormais rémunéré·es à hauteur de 90 % du traitement indiciaire et de leurs indemnités contre 100 % auparavantCette mesure imposée par le gouvernement Bayrou, ajoutée au jour de carence déjà existant, vient accroître leurs difficultés financières et réduire un peu plus encore leur pouvoir de vivre.Alors que les arrêts de maladie augmentent fortement en raison de la dégradation des conditions de travail et de la perte du sens au travail engendrées, entre autres, par la baisse drastique des moyens alloués aux services publics, cette décision résonne comme une double peine opposée à celles et ceux qui œuvrent quotidiennement pour l’intérêt général.Chaque agent·e est invité·e à signer cette pétition en faveur de l’abrogation du jour de carence et du maintien de la rémunération à 100 % en cas de congé de maladie ordinaire.Je signe, pour le maintien de la rémunération à 100 % en cas de congé de maladie ordinaire, pour l’abrogation du jour de carence. https://www.lespetitions.fr/petition/org/intersyndicale/maintien_remuneration_cmo https://www.unsa-fp.org [...] Lire la suite…
Baromètre UNSA-Éducation 2025 : Donne ton avis sur l’attractivité de ton métier !
Baromètre UNSA-Éducation 2025 : Donne ton avis sur l’attractivité de ton métier !8 mai 2025La 13ème édition du baromètre UNSA des métiers de l’Éducation et de la Formation se déroulera du 5 mai au 5 juin. Participez à LA plus grande enquête française indépendante sur les travailleuses et les travailleurs du service public en cliquant ici https://apps.unsa-education.com/barometre/s/e01 [...] Lire la suite…
Les €ssentiels de mai 2025
Les €ssentiels de mai 20256 mai 2025Les Revenus: SMIC mensuel brut pour 35h hebdomadaire : 1801,80€ SMIC jeunes :  Jusqu’à 16 ans : 9,50€ SMIC jeunes :  A partir de 17 ans: 10,69€ SMIC horaire brut = 11,88€ Minimum garanti = 4,22€ Allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE): 40,4% du salaire journalier de référence (SJR) majorés de la partie fixe de 13,11€ ou 57% du salaire journalier de référence (SJR) si ce calcul est plus avantageux. Minimum : 31,97€(brut) Maximum : 75% du SJR. Revenu de Solidarité Active (RSA) 1 personne : 646,522 personnes : 969,783 personnes : 1163,73  / mois La Santé – Sécurité Sociale : Plafond annuel : 47100€ Plafond mensuel : 3925€ Plafond journalier : 216 € La retraite: Sécurité sociale : Salaire minimum pour valider un trimestre d’assurance retraite : 1782€ en 2024”(soit 150 Smic horaire en vigueur au 01/01/2025).” Minimum de pension 747,69€/mois Réversion : 54% de la pension du défunt Plafond des ressources : soit pour une personne seule 24710,40€/an  / Pour un couple : 39536,64€/an Pension minimale : 331,94€/mois Complémentaire : Valeur du point Agirc-Arrco : 1,4386€ Salaire de référence Agirc-Arrco : 19,6321 € Réversion : 60% de la pension du défunt [...] Lire la suite…
Contre le racisme, pour la laïcité pour tous et tout le temps
Contre le racisme, pour la laïcité pour tous et tout le temps4 mai 2025L’UNSA dénonce avec force le meurtre d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard. Il illustre tragiquement les conséquences d’un climat de stigmatisation et un racisme antimusulman qui progresse, nourri par certains discours publics de politiques ou de médias et aussi parfois par un dévoiement de la laïcité. L’approche différenciée d’événements tragiques en fonction de l’origine réelle ou supposée des auteurs et des victimes, leur instrumentalisation et une laïcité à géométrie variable – comme la mise en berne des drapeaux pour le décès du pape – révèlent une inégalité de traitement préoccupante. L’UNSA réaffirme son attachement indéfectible à la laïcité, qui garantit la liberté absolue de conscience, dont la possibilité de croire, de ne pas croire ou de s’interroger. Notre Etat laïque n’empêche pas de critiquer les religions et même de s’en moquer, comme de toute opinion d’ailleurs. La laïcité n’est pas non plus l’organisation par l’Etat de la coexistence des religions. Notre République doit aussi se prémunir et s’opposer aux extrémistes, intégristes et fondamentalistes religieux qui voudraient remettre en cause la loi, les valeurs et les principes républicains. Notre République laïque protège chaque individu et assure l’égalité de toutes et tous, sans distinction. On doit pouvoir vivre tranquillement en France. Ceci quelle que soit notre couleur de peau, nos croyances ou non-croyances, notre origine réelle ou supposée, notre culture, notre appartenance politique, philosophique, syndicale, notre genre. L’UNSA rappelle son engagement universaliste résolu, contre tous les racismes, y compris l’antisémitisme et le racisme antimusulman, qui hélas progressent ces dernières années. Elle appelle à une vigilance collective face aux discriminations et aux actes qui minent la cohésion républicaine. Il faut le dire partout et tout le temps. Crédit image : rawpixel.com sur Freepik [...] Lire la suite…
Ensemble pour la démocratie et la solidarité
Ensemble pour la démocratie et la solidarité2 mai 2025Les organisations syndicales DGB, CFDT, CGT et UNSA initient un travail syndical franco-allemandcommun pour défendre la démocratie face à la menace des extrêmes droites. En Europe et partout dans le monde, nos démocraties font face à une menace inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. Au niveau international, les extrêmes droites conjuguent leurs efforts pour remettre en question les fondements de l’Etat de droit et ceux de nos démocraties politiques et sociales. Unies par un modèle de société autoritaire et exclusif, elles espèrent gagner à leur cause le monde économique et une partie des partis traditionnels. Face à ce danger majeur, les défenseurs de la démocratie ne peuvent que trop rarement s’appuyer sur une solidarité et une coopération qui dépasseraient le cadre de leurs frontières. Pourtant, en Europe, les citoyens et les travailleurs subissent tous les mêmes crises et ressentent les mêmes craintes face à un environnement économique aussi imprévisible que brutal. Mais là où le combat ne reste qu’isolé, aucune force ne peut émerger, aucune dynamique porteuse d’espoir ne peut se développer. Dans le droit fil de la Charte des valeurs de la Confédération européenne des Syndicats (CES) et de notre réunion publique de 2024, nous, organisations syndicales françaises et allemandes (DGB, CFDT, CGT, UNSA), franchissons aujourd’hui une étape supplémentaire pour lutter ensemble pour la défense de l’Etat de droit, le respect des droits humains et des libertés individuelles et collectives, et contre la montée des idées d’extrême droite, le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. C’est en ce sens que le 3 avril 2025, nous nous sommes de nouveau réunis pour amorcer un travail syndical commun. Au cœur de notre engagement : la création d’un réseau syndical franco-allemand pour la défense de nos démocraties. Ensemble, nous représentons plus de sept millions d’adhérents.Ensemble, nous entendons créer des convergences pour être porteurs d’idées et de nouvelles initiatives pour promouvoir la solidarité européenne. C’est aussi vers nos deux pays – l’Allemagne et la France – que l’Europe se tourne quand l’avenir de notre continent est en jeu. Plusieurs décennies auparavant, les Allemands et les Français ont trouvé le chemin de la paix et de la solidarité après le déchaînement de crimes et de violences le plus absolu de notre histoire. Nous revendiquons cet héritage antifasciste pour aujourd’hui protéger ensemble nos valeurs et nos démocraties du projet de démantèlement de l’extrême droite. Dans les deux pays, nos organisations ont un rôle essentiel pour empêcher le musèlement de nos expressions et libertés individuelles et collectives. Le contexte n’est pas simple. Nous ne sommes pas seulement séparés par le Rhin, mais aussi par des cultures et des langues différentes. Lucides mais surtout déterminés face à cette menace grandissante, et forts des enseignements de notre histoire, nous sommes unis par la volonté d’agir. Nous savons, nous syndicalistes convaincus, que ce n’est qu’ensemble que nous réussirons à faire face à l’autoritarisme et l’extrême droite, et construire une Europe sociale dans l’intérêt général des populations. Ensemble contre la montée des idées d’extrême droite, ensemble pour la démocratie et la solidarité entre les travailleurs européens ! https://www.unsa.org/Ensemble-pour-la-democratie-et-la-solidarite.html?fbclid=IwY2xjawKBYUBleHRuA2FlbQIxMAABHmrwlHE7sZXs4eozRBuYpPTg3-me9wbMAShDQQ8SuriwAwWwzoc1cA8tVMS6_aem_GKvAK1o7KvM8Jgw74rvIlg [...] Lire la suite…
Pétition contre la suppression de l’abattement fiscal de 10% sur les pensions et retraites
Pétition contre la suppression de l’abattement fiscal de 10% sur les pensions et retraites2 mai 2025L’UNSA Retraités lance une pétition pour que le Gouvernement renonce à la suppression de l’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités. Nous nous opposons fermement à une mesure injuste qui serait en rupture avec le principe de l’égalité des citoyens devant l’impôt. Depuis le début de l’année, plusieurs personnalités, Gilbert Cette, président du Conseil d’Orientation des Retraites, Patrick Martin, président du MEDEF et plus récemment, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, se sont prononcés pour la suppression de l’abattement fiscal de 10% dont les retraités bénéficient depuis 1978. Ces prises de position ont provoqué une grande inquiétude chez les retraités qui ont été plus quatre-vingt mille à consulter nos pages Internet consacrées à ce sujet. L’UNSA Retraités est intervenue dans la presse, journaux, radio, tv, pour dénoncer une mesure profondément injuste qui augmenterait les impôts d’un retraité sur deux et rendrait imposables cinq cent mille retraités aujourd’hui exonérés. Nous avons décidé d’enfoncer le clou en lançant une pétition pour demander à François Bayrou, premier ministre de renoncer à la suppression de cet abattement.Nous comptons sur vous pour signer massivement la pétition, l’envoyer aux membres de votre famille et à vos amis retraités ou bientôt retraités, la relayer sur les réseaux sociaux. Ensemble, nous serons plus forts ! https://chng.it/CkS2jVsrcC [...] Lire la suite…
1er mai 2025 – Pour une République sociale et solidaire
1er mai 2025 – Pour une République sociale et solidaire1 mai 2025Le 1er mai est un jour de lutte, de mémoire et d’espoir. C’est la journée internationale des travailleuses et des travailleurs. Une journée où nous rappelons que les droits sociaux ne sont jamais acquis, qu’ils doivent être défendus et étendus. L’Union Départementale UNSA Somme vous souhaite un joyeux 1er mai solidaire https://www.unsa.org/1er-mai-2025-Pour-une-Republique-sociale-et-solidaire.html [...] Lire la suite…
Handicap et travail : entre discours d’inclusion et réalité du terrain
Handicap et travail : entre discours d’inclusion et réalité du terrain30 avril 2025L’indice UNSA du moral des salariés du mois d’avril le confirme : le handicap reste perçu comme un frein professionnel. Pour 67 % des salariés interrogés, déclarer un handicap à leur employeur pourrait avoir des conséquences négatives sur leur carrière ou leurs perspectives d’évolution. Pour l’UNSA, cette réalité souligne les progrès à réaliser en matière d’inclusion et de lutte contre les préjugés. La non déclaration d’un handicap au travail répond souvent à une crainte des travailleurs d’être marginalisés, moins considérés ou freinés dans leur progression, en dépit des protections légales censées prévenir les discriminations. Et pour cause, cette crainte se transforme parfois en une réalité vécue. Pour les répondants, cette peur voisine cependant avec une perception globalement bienveillante de l’environnement de travail immédiat. Ainsi, 60 % des interrogés estiment que cela n’aurait pas d’impact sur leurs conditions de travail et 64 % qu’il n’y aurait pas de conséquences sur leurs relations avec leurs collègues. Pour l’UNSA, cet écart entre la crainte des effets institutionnels ou hiérarchiques et la confiance plus forte envers les collectifs de travail est révélateur. Il doit interroger sur la place du handicap dans les cursus de formation des futurs managers et dirigeants. L’enquête nous apprend également que les employeurs sont perçus comme plus engagés dans la démarche inclusive qu’ils ne le sont réellement. Ainsi, 16 % des répondants estiment qu’ils se donnent tout à fait les moyens d’embaucher des personnes en situation de handicap, quand 49 % jugent qu’ils s’en donnent plutôt les moyens. Cette perception nous interroge sur un possible décalage entre le discours et les actes. Car dans les faits, le taux moyen d’emploi direct stagne à 3,6% dans le privé et à 4,8% dans la fonction publique d’État alors que la loi prévoit une obligation d’emploi (OETH) de 6% depuis… 1987 ! Enfin, interrogés sur le fait de travailler aux côtés de collègues en situation de handicap, 72 % des salariés assurent que cela n’aurait aucun impact sur leur propre activité. Mais 14 % pensent que cela ralentirait le travail, 8 % que ce n’est pas compatible avec leur métier et 1 % jugent cela pas du tout envisageable. Pour l’UNSA, ces chiffres rappellent que les représentations erronées sont tenaces, notamment autour d’un supposé manque d’autonomie ou de productivité des personnes concernées. Il existe pourtant aujourd’hui des aides techniques, des formations adaptées ou encore des organisations du travail spécifiques qui garantissent la pleine efficacité des travailleurs en situation de handicaps. Face à ces constats, l’UNSA réaffirme son engagement pour une politique du handicap ambitieuse, concrète et exigeante. Elle exige une sensibilisation à la question de l’inclusion et du handicap dans les cursus de tous les futurs dirigeants et managers. Au-delà, elle suppose un dialogue social renforcé, des moyens dédiés pour les référents handicap et une pleine reconnaissance des droits des travailleurs concernés. Crédit image : freepik [...] Lire la suite…