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Les préoccupations grandissantes des salariés français
Les préoccupations grandissantes des salariés français13 février 202521% des salariés français se déclarent démoralisés en ce mois de février 2025.Cela représente 4 points supplémentaires par rapport aux résultats de l’Indice du moral des salariés d’octobre 2024. Les dimensions liées à l’avenir du métier, à l’utilité du travail demandé et aux perspectives de carrière sont en baisse. C’est l’une des principales conclusions de cette enquête annuelle : les salariés ressentent à la fois un sentiment positif concernant l’utilité de leur travail, mais aussi un pessimisme grandissant quant à leurs perspectives de carrière. Content de terminer la journée ! La fatigue, la morosité et la colère figurent parmi les principales réponses décrivant l’état d’esprit des salariésComparées à la vague de février 2024, la fatigue et la morosité augmentent de 4 points, tandis que la colère progresse de 11 points. En conséquence, le travail perçu comme source d’épanouissement enregistre une baisse de 2 points (55 % des réponses), tandis que celui perçu comme source de souffrance augmente de 2 points (45 %).La joie est peu présente au début de la journée de travail (16 % des citations), mais elle augmente à la fin de la journée (42 % des citations). En revanche, la tristesse, qui est présente au début de la journée (37 % des citations), tend à s’estomper en fin de journée (22 % des citations). Le bonheur au travail est encore un peu majoritaire La question du bonheur au travail se pose alors, et les résultats révèlent que 44 % des salariés se déclarent heureux (-1 point en six mois), 20 % malheureux (+3 points), tandis que 36 % ne se considèrent ni heureux ni malheureux (-2 points).De plus, 59 % des salariés interrogés expriment des inquiétudes quant aux effets du travail sur leur santé et regrettent, dans la même proportion (59 %), que cette problématique ne soit pas suffisamment prise en compte par leur employeur. Les sujets d’alerte des salariés Les préoccupations liées aux fermetures d’entreprises et à la préservation des emplois ont fortement augmenté (+29 points), de même que celles concernant le chômage (+16 points) et le temps de travail en France (+9 points). [...] Lire la suite…
Handicap : 20 ans après, le compte n’y est pas
Handicap : 20 ans après, le compte n’y est pas11 février 2025Le 11 février 2005, la promulgation de la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées promettait une société plus inclusive. Pourtant, 20 ans plus tard, les annonces du gouvernement sont loin d’être à la hauteur des enjeux. L’UNSA déplore le manque d’action et d’ambition des pouvoirs publics et appelle à un sursaut politique pour mettre fin à l’exclusion, la discrimination et la marginalisation des personnes en situation de handicap. Si la loi du 11 février 2005 a permis certaines avancées, de nombreuses promesses n’ont pas été tenues. L’UNSA constate avec regret que les pouvoirs publics semblent peu enclins à prendre des mesures correctives. Cet immobilisme pénalise une partie de la population, perpétuant des situations flagrantes d’exclusion et d’inégalités. Si ces derniers jours ont permis quelques annonces – telles que la prise en charge à 100 % de l’achat d’un fauteuil roulant par exemple -, ces initiatives restent insuffisantes pour combler le retard. Les personnes handicapées rencontrent certes des difficultés pour accéder à l’emploi mais les obstacles commencent dès le plus jeune âge. Ainsi l’UNSA réclame un droit effectif d’accès à l’école, de la maternelle jusqu’aux études supérieures. Rendre l’école accessible, c’est aussi assurer l’accessibilité à l’enseignement. Cela suppose des mesures fortes concernant le bâti mais également la généralisation des dispositifs destinés à accompagner les élèves (matériel pédagogique et contenus adaptés à tous les types de handicaps). Pour l’UNSA, il s’agit d’un enjeu majeur. L’accès à un enseignement de qualité permettrait en effet de réduire les inégalités. L’inclusion professionnelle passe aussi par un accès à un logement digne et adapté. A ce titre, l’UNSA appelle à un retour aux dispositions initiales de la loi de 2005, qui prévoyait que 100 % des nouvelles constructions soient accessibles, avec des sanctions financières en cas de non-respect. De même, la mobilité est un droit fondamental : les transports doivent être adaptés et inclusifs sur l’ensemble du territoire. Sur le front de l’emploi, l’UNSA déplore un taux de chômage toujours plus élevé pour les personnes handicapées (12 % contre 7 % pour les travailleurs valides). Elle regrette le manque d’engagement de certains employeurs dans le respect de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH de 6 %), en vigueur depuis 1987. Par ailleurs, la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui sont à l’origine de nombreux handicaps, reste insuffisante. L’UNSA reconnaît cependant qu’il existe des difficultés réelles comme la complexité administrative des dossiers. Ces difficultés ne peuvent cependant tout expliquer. Face à ces constats, l’UNSA demande aux pouvoirs publics de mener une évaluation globale de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, d’identifier les freins à leur embauche et de prendre des mesures efficaces pour y remédier. Notre organisation syndicale est prête à s’engager pleinement dans cette démarche. Enfin, l’UNSA réaffirme son attachement à une société adaptée à chacun. Elle plaide pour des mesures favorisant le droit commun plutôt que des solutions spécifiques. L’inclusion en milieu ordinaire doit être préférée chaque fois que possible, tout en s’appuyant sur la complémentarité du secteur médico-social. Ces conditions sont essentielles pour que les personnes en situation de handicap trouvent enfin leur place dans la société comme dans le monde du travail. Laurent Escure, Secrétaire général [...] Lire la suite…
Égalité femmes-hommes : une politique de l’État inefficace et défaillante selon la Cour des comptes.
Égalité femmes-hommes : une politique de l’État inefficace et défaillante selon la Cour des comptes.30 janvier 2025Dans un rapport publié lundi 27 janvier, la Cour des comptes critique vivement la politique de l’État en faveur de l’égalité femmes-hommes. Pourtant désignée par le président de la République, comme « grande cause nationale », selon la Cour des comptes « les actions ministérielles peinent à porter leurs fruits » concernant l’égalité femmes-hommes, notamment à cause d’un « pilotage interministériel défaillant » et d’une « hausse en trompe l’oeil des moyens consacrés à cette politique ». Sur le plan professionnel, “plus diplômées que les hommes, les femmes n’accèdent pourtant pas aux postes et aux métiers les mieux considérés et les plus rémunérateurs”. Si les femmes sont désormais majoritaires au sein des professions intermédiaires et si elles ont davantage accès à des métiers de cadre, les inégalités “se résorbent trop lentement”. Pour pallier à ceci, la Cour des comptes affirme que le ministère du Travail doit “s’impliquer davantage” pour revaloriser les métiers majoritairement exercés par des femmes et mettre fin aux écarts de salaires. Concernant les écarts de salaire, le rapport indique que l’index « égalité professionnelle » mis en place en 2018 a une efficacité limitée. Il touche peu de salariés et ne conduit pas systématiquement à de meilleures pratiques en matière d’égalité. Le système de sanctions est jugé insuffisant. La Cour des comptes souligne également que la loi Rixain de 2021, visant une meilleure représentation féminine dans les instances dirigeantes des entreprises, n’est pas encore pleinement respectée. Le volet éducation est tout autant critiqué, notamment en ce qui concerne le choix dans l’orientation des élèves. Face à ces constats l’UNSA demande que la Directive européenne qui prévoit un renforcement de la transparence des rémunérations soit rapidement transposée en France. Crédits photo : Freepik [...] Lire la suite…
Assistantes maternelles : faire de 2025 l’année de la reconnaissance
Assistantes maternelles : faire de 2025 l’année de la reconnaissance29 janvier 2025Maillon essentiel de l’accueil des jeunes enfants, les assistantes maternelles voient leur nombre diminuer. Pour l’UNSA, il y a urgence à revaloriser ce métier afin d’attirer de nouveaux professionnels. Un enjeu crucial pour la qualité et l’avenir du service public de la petite enfance. Premier mode d’accueil en France, les assistantes maternelles jouent un rôle essentiel dans l’écosystème de la petite enfance. Pourtant, la profession connaît une érosion avec une baisse du nombre de professionnelles chaque année, ce qui fragilise le service public de la petite enfance tandis que l’on cherche à en augmenter les capacités d’accueil. Ce déclin s’explique en partie par la moyenne d’âge élevée de la profession. Ainsi, des dizaines de milliers d’assistantes maternelles partiront à la retraite dans les prochaines années. Il y a urgence à rendre ce métier plus attractif pour susciter des vocations et assurer la relève générationnelle. Si des progrès ont été réalisés l’an passé avec un début de mise en place de la garantie des impayés, ils sont insuffisants. Nombre de professionnels ne se retrouvent pas dans le service Pajemploi+ qui ne prend pas en compte l’ensemble des droits individuels négociés avec leurs employeurs. Pour rendre le métier plus attractif, l’UNSA demande qu’à l’occasion de la réforme du complément du mode de garde (CMG) qui interviendra cette année, une revalorisation du minimum de rémunération soit actée. Actuellement fixé à seulement 0,281 SMIC par heure et par enfant, ce seuil est inacceptable. L’UNSA estime que le ratio de 0,4 SMIC devrait être un minimum pour une juste reconnaissance du travail des assistantes maternelles, surtout au regard des revalorisations intervenues dans les modes d’accueil collectifs. C’est aussi la garantie qu’une professionnelle avec trois enfants à temps plein soit rémunérée au-dessus du SMIC. D’autres sujets tels que l’effectivité du droit à la formation, la pérennité des maisons d’assistantes maternelles (MAM) ou la formation des particuliers employeurs méritent également d’être fortement améliorés. En 2025, il est impératif de mieux reconnaître les assistantes maternelles. Elles sont un maillon indispensable au service public de la petite enfance. Crédits photo : Freepik [...] Lire la suite…
Il y a 80 ans : Auschwitz libéré
Il y a 80 ans : Auschwitz libéré27 janvier 2025À l’occasion des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz, l’UNSA réaffirme l’importance capitale du devoir de mémoire. Ne pas oublier est une nécessité pour empêcher que les horreurs du passé ne se reproduisent. Aujourd’hui encore, l’antisémitisme demeure une menace insidieuse, présente à l’échelle mondiale, mais aussi dans notre propre pays. Le combat contre la haine de l’autre, le racisme et l’antisémitisme passe par une vigilance permanente. Il exige de raconter, de témoigner et de transmettre inlassablement. Face à celles et ceux qui tentent de relativiser ou de falsifier l’histoire, le témoignage des derniers rescapés des camps est un rempart essentiel. Leur voix est précieuse, mais elle devient forcément plus rare. Il nous revient désormais, à nous tous et toutes, de devenir à notre tour des passeurs et passeuses de mémoire. Nous ne devons pas permettre aux négationnistes et aux révisionnistes de réécrire l’histoire. Les ressources historiques et documentaires dont nous disposons aujourd’hui sont immenses. Elles nous donnent les moyens de transmettre la vérité et de maintenir vivante la mémoire des millions de victimes de la barbarie nazie. Faire vivre cette mémoire est un devoir collectif pour protéger notre avenir. Crédits photo : Frederick Wallace [...] Lire la suite…
Journée de solidarité : injuste et inacceptable
Journée de solidarité : injuste et inacceptable21 janvier 2025Vingt ans après la première journée dite de solidarité, les ministres Catherine Vautrin et Amélie de Montchalin frappent à nouveau à la porte des salariés avec une demande : 7 heures de travail gratuit supplémentaires par an. Présentée comme une solution miracle pour combler le déficit de la Sécurité sociale et générer 2 milliards d’euros de recettes, cette mesure est pour l’UNSA une nouvelle rustine inacceptable conçue sur le dos des travailleur·euse·s. Pour des solutions durables et justes, pas des rustines Pour l’UNSA, il est essentiel d’adopter des mesures justes et durables pour assurer l’avenir de notre système de protection sociale. Le vieillissement de la population et les engagements non financés ne datent pas d’hier et ce n’est pas en faisant travailler gratuitement les travailleurs que nous résoudrons les déficits. Or, cette proposition fait peser l’équilibre du budget de la Sécurité sociale sur les épaules des seul·e·s salarié·e·s. L’UNSA plaide depuis plusieurs années pour l’organisation d’une conférence des financeurs afin de discuter collectivement de l’avenir de la Sécurité sociale et de ses ressources. Il est urgent de débattre d’une loi de programmation pluriannuelle sur le grand âge, trop longtemps promise. D’autres solutions plus justes sont envisageables pour dégager des recettes durables : mobilisation des droits de succession, redevance sur les bénéfices des EHPAD lucratifs, taxation plus forte des revenus financiers ou encore la fin de certaines exonérations sociales. Pour l’UNSA, il n’est pas acceptable de demander aux travailleur·euse·s de supporter seul·e·s la charge des déficits. [...] Lire la suite…
Retraite : l’UNSA engagée avec force
Retraite : l’UNSA engagée avec force18 janvier 2025L’UNSA s’engagera avec force, sincérité et détermination, dès vendredi 17 janvier, dans les discussions concernant la révision de la réforme des retraites de 2023. Comme à son habitude, l’UNSA sera pourvoyeuse de solutions et de propositions, avec comme boussole l’intérêt des salariés et comme objectif d’obtenir des avancées. Le recul de l’âge de départ à 64 ans était injuste en 2023, il le reste en 2025. Nous l’avions dit avec force au moment de la réforme de 2023, nous le réaffirmerons avec la même énergie demain. D’autres solutions pour garantir l’équilibre et la pérennité de notre système existent. Un cocktail de mesures peut être mis en œuvre. Les travailleurs attendent que soient enfin entendues leurs aspirations légitimes concernant la retraite (âge de départ, égalité femme/homme, pénibilité…). Pour l’UNSA, chaque jour, chaque mois, chaque année que nous pourrons gagner seront autant de points d’appui pour notre objectif. Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA Contact presse : Dominique Corona, Secrétaire général adjoint Crédits photo : Freepik [...] Lire la suite…
Retraite : l’UNSA engagée avec force
Retraite : l’UNSA engagée avec force16 janvier 2025Communiqué de presse Bagnolet, le 16 janvier 2025 Retraite : l’UNSA engagée avec force L’UNSA s’engagera avec force, sincérité et détermination, dès vendredi 17 janvier, dans les discussions concernant la révision de la réforme des retraites de 2023. Comme à son habitude, l’UNSA sera pourvoyeuse de solutions et de propositions, avec comme boussole l’intérêt des salariés et comme objectif d’obtenir des avancées. Le recul de l’âge de départ à 64 ans était injuste en 2023, il le reste en 2025. Nous l’avions dit avec force au moment de la réforme de 2023, nous le réaffirmerons avec la même énergie demain.  D’autres solutions pour garantir l’équilibre et la pérennité de notre système existent. Un cocktail de mesures peut être mis en œuvre. Les travailleurs attendent que soient enfin entendues leurs aspirations légitimes concernant la retraite (âge de départ, égalité femme/homme, pénibilité…). Pour l’UNSA, chaque jour, chaque mois, chaque année que nous pourrons gagner seront autant de points d’appui pour notre objectif. Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA Contact presse : Dominique Corona, Secrétaire général adjoint [...] Lire la suite…
Laurent Marcangeli veut incarner les services et les agents publics
Laurent Marcangeli veut incarner les services et les agents publics11 janvier 2025Une première rencontre de l’Unsa Fonction Publique avec le nouveau ministre de  l’Action publique, de la Fonction publique et de la simplification s’est déroulée le jeudi 9 janvier 2025. Les échanges ont été directs, inspirés d’une volonté déclarée de travailler les sujets, même les plus complexes et sensibles, dans un dialogue social respectueux. Le ministre a été à l’écoute des priorités de l’UNSA :  L’amélioration du pouvoir d’achat des agents publics : rémunérations, carrières, GIPA et la mise en place d’une négociation annuelle sur les rémunérations. L’abandon de l’augmentation du nombre de jours de carence et de la diminution des rémunérations pendant les arrêts maladie et, la mise en œuvre de la Protection Sociale Complémentaire en Santé et en Prévoyance pour tous les agents de la fonction publique, quel que soit le versant. La poursuite de la négociation sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail des agents publics. Dans un contexte de transformations démographiques, technologiques, écologiques, l’UNSA Fonction Publique a rappelé, entre autres, l’importance pour la fonction publique de rester attractive, notamment pour les nouvelles générations. La cohésion sociale nécessite de maintenir, sur l’ensemble des territoires, des services publics efficaces avec des agents compétents, bien formés, bien équipés y compris avec l’aide des nouveaux outils numériques, soutenus par des perspectives de carrière et des conditions d’emploi et de travail satisfaisantes. Après avoir écouté toutes les organisations syndicales représentatives, le ministre fera part de ses propositions au premier ministre et tiendra les représentants syndicaux informés des arbitrages rendus. Pour l’heure, l’UNSA Fonction Publique prend favorablement acte de la volonté exprimée du ministre d’incarner les services et les agents publics. Ses propositions et les décisions à venir devront confirmer cet engagement. / / Luc Farré [...] Lire la suite…