Il y a quelques semaines, il se prévalait de la réussite des Jeux paralympiques et appelait à faire évoluer notre société sur ce sujet. Aujourd’hui, le gouvernement restreint les moyens destinés à accompagner les travailleurs en situation de handicap. L’UNSA dénonce cette régression cynique.
Dans un contexte où le déficit budgétaire de la France s’aggrave, le gouvernement cherche à réaliser des économies par tous les moyens. Cette volonté se traduit dans son projet de loi de finances (PLF), reflet d’une politique d’austérité tous azimuts.
L’UNSA a ainsi découvert que pour réduire ses déficits, l’État projette de faire les poches des travailleurs en plafonnant la contribution allouée à l’Association pour la gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph).
Fruit des pénalités financières infligées aux employeurs du secteur privé qui ne respectent pas leurs obligations d’emploi de travailleurs en situation de handicap (OETH), cette contribution devrait en effet se limiter à 457 millions d’euros alors que le rendement prévisionnel pour 2025 est évalué à 507 millions.
Pour l’UNSA, cette mesure, sous couvert d’économies, est inacceptable. Elle revient à affaiblir l’accompagnement des travailleurs en situation de handicap, pourtant gage d’une politique de l’emploi inclusive. Cette décision est d’autant plus choquante que les travailleurs en situation de handicap connaissent un taux de chômage de 12% quand celui de la population générale est de 7%.
Crédit photo : DC Studio sur Freepik
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