Le 1er novembre, le SMIC augmentera de 2 %, le gouvernement ayant choisi d’anticiper la hausse automatique du 1er janvier. Pour l’UNSA, si cette décision est bienvenue pour les nombreux salariés au salaire minimum, elle est loin d’être suffisante.
Une hausse automatique, « légale », anticipée. Voici comment nous pourrions qualifier cette revalorisation du SMIC. Mais nous sommes loin d’un coup de pouce, plus de 12 ans après le dernier attribué.
Le SMIC augmente donc de 23 centimes bruts par heure et atteindra 1 426,30 euros nets par mois. Sans être totalement dérisoire, cette hausse ne constitue pas pour autant une faveur significative pour les plus de 3 millions de salariés rémunérés au salaire minimum, souvent à temps partiel ou travaillant dans les TPE.
L’UNSA revendique une majoration du SMIC supérieure au mécanisme de revalorisation légale, de toute évidence indispensable dans le contexte de baisse notable du pouvoir d’achat des salaires ces dernières années et afin d’augmenter celui des travailleurs les plus modestes et précaires.
L’UNSA rappelle que l’augmentation du SMIC permet de dynamiser à la hausse les minima de branche et les salaires effectifs, comme de nombreuses études l’attestent. Et si des phénomènes provisoires de tassement de l’éventail des salaires peuvent apparaitre, aux employeurs, privés et publics, d’agir afin de les résorber.
Pour l’UNSA, l’urgence quant au pouvoir d’achat n’a en rien disparu. Outre une augmentation plus importante du SMIC, il faut parallèlement mener de front la lutte pour l’égalité femmes/hommes, contre l’abus des contrats courts ou encore le temps partiel subi.
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