Le Bureau international du travail reconnait la Palestine

Le Bureau international du travail (BIT) a officialisé la reconnaissance de la Palestine, en réponse à la résolution ES-10/23 de l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle valide l’éligibilité de la Palestine à l’adhésion aux Nations unies.

Cette décision s’inscrit dans un contexte où depuis l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas sur Israël et sa population le 7 octobre 2023, la situation au proche Orient s’est considérablement détériorée. Les représailles de l’armée de Netanyahou ont engendré de nombreuses pertes. Les Gazaouis.es subissent les conséquences tragiques de ce conflit.

Cette résolution incite les agences spécialisées rattachées à l’Organisation des Nations Unies, telles que l’Organisation internationale du travail (OIT), à accorder à la Palestine un statut similaire. Début novembre, à Genève, le conseil d’administration du BIT, organe exécutif de l’OIT, a examiné le statut de la Palestine au sein de l’organisation.

La Palestine s’est vue attribuer le statut de « pays observateur non membre », lui permettant de participer à toutes les réunions de l’OIT, y compris celles des conseils d’administration. Cette décision a été soutenue par les représentants des travailleurs français comme par ceux du gouvernement et des employeurs. L’officialisation de cette reconnaissance doit être confirmée lors de la 113ème session de la Conférence internationale du travail (CIT) en juin 2025.

En prenant cette décision, le BIT reconnait la Palestine en tant qu’État, alignant ainsi sa position sur celle de la majorité des pays membres de l’ONU. Sur le plan international, cela constitue un pas vers la mise en œuvre de la solution des deux États.

Il est fondamental de ne pas minimiser l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, ni le droit d’Israël à se défendre et à obtenir la libération des otages toujours retenus par le Hamas. Cependant, il est aussi important de reconnaître que la bande de Gaza est soumise à un bombardement incessant, entraînant des pertes civiles considérables, que certaines organisations, comme Amnesty International, qualifient de génocide.

L’UNSA réaffirme sa position claire, régulièrement exprimée depuis le 7 octobre 2023. Nous appelons à la paix au Proche-Orient, laquelle ne pourra se concrétiser sans un cessez-le-feu immédiat et la libération inconditionnelle des otages. À long terme, nous continuons de soutenir la solution des deux États, comme l’énoncent les résolutions des Nations unies.

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